Le vent est gratuit, le vent est renouvelable, le vent ne pollue pas. C’est tout à fait vrai, mais pour l’exploitation industrielle de l’énergie du vent, c’est malheureusement bien différent.
Pourquoi les éoliennes ne sont-elles pas efficaces ?
L’aérogénérateur, ou éolienne industrielle, transforme l’énergie du vent en électricité. Comme chacun sait, l’électricité ne se stocke pas, donc il faut en produire continuellement pour faire face aux besoins de la population. Seriez-vous d’accord pour que l’électricité soit coupée 3 à 4 fois par jour ou parfois pendant 3 jours sur 4, lorsqu’il n’y a pas de vent ? Cela signifie plus de lumière, plus de réfrigérateur ni de congélateur, plus de télévision, ni de connection Internet, ni de téléphone, ni, ni, ni …. et de nombreuses productions industrielles stoppées et les hôpitaux en panne !
Le vent est variable en force et en direction, il dépend principalement des mouvements complexes des dépressions et des anticyclones. Donc l’énergie que l’éolienne produit est, comme le vent, aléatoire et relativement imprévisible.
De plus, pour des raisons techniques ou de sécurité, les éoliennes ne peuvent pas fonctionner lorsque le vent est trop fort, lorsqu’il fait trop froid (risque de gelées et de projections de blocs de glace lorsque les pales tournent) ou lorsqu’il fait trop chaud (risque de surchauffe de la turbine et d’incendie dans le moteur). Elles ne tournent donc pas en permanence.
Ainsi, RTE (le Réseau de Transport de l’Électricité, filiale d’EDF, promoteur d’éolien) estime que les éoliennes françaises n’ont produit que 22% de l’énergie maximale qu’elles auraient pu fournir si elles avaient tourné à plein temps dans les meilleures conditions de vent (calcul sur un an, entre juillet 2014 et juin 2015). Aujourd’hui, les éoliennes sont plus grandes et plus puissantes, mais elles ne produisent pas plus de 24% de leur puissance maximale.
22% à 24% de rendement, pas de quoi s’en vanter !
Mais en plus, lorsqu’elles produisent de l’électricité, cela ne correspond pas forcément aux moments où nous en avons besoin (et rappelons-nous que l’électricité produite ne peut pas être stockée). Les pics de consommation d’énergie sont essentiellement en hiver, lorsque les éoliennes ne produisent guère (car hiver = tempête = trop de vent, ou hiver = anticyclone = pas de vent, ou hiver = gel = arrêt systématique des éoliennes).
RTE estime que la production utile des parcs éoliens varie de 0% à 16% maximum, en 2016 les éoliennes ont produit 3,9% de l’électricité en France.
À peine 4% de nos besoins en électricité, pas de quoi s’en vanter !
Pourquoi l’énergie produite par les éoliennes coûte-t-elle si cher à tous les Français ?
Parce que, pour promouvoir la construction de centrales éoliennes, franchement pas très rentables d’après les résultats RTF, le gouvernement français a obligé son partenaire EDF à signer une convention qui l’oblige, non seulement à acheter en priorité toute l’énergie fournie par les éoliennes industrielles, mais aussi à l’acheter le double du prix normal !
Et quelle solution EDF a adoptée pour acheter de l’électricité aussi cher ? EDF le fait payer à tous les Français en ajoutant, à la fin du détail de la facture, parmi les « taxes et contributions », une ligne « Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE) ». Son taux est actuellement de 12 à 15% de votre facture, mais il doit passer à 30 % prochainement. Donc nous payons tous, chaque année, plusieurs dizaines, voire quelques centaines, d’euros pour la CSPE, qui permet de payer l’énergie éolienne 2 fois plus cher que la norme. La CSPE a rapporté en 2017 quelque 7 milliards d’euros qui sont passés, pour l’essentiel, dans la poche des promoteurs éoliens ! Vous trouvez cela normal que tous les Français payent une taxe obligatoire (= un impôt) directement reversée à des entreprises privées, très souvent des filiales de multinationales qui ne payent pas d’impôt en France ???
Pourquoi les éoliennes entraînent-elles une production supplémentaire de CO2 ?
Comme nous l’avons compris, la production énergétique des éoliennes est intermittente et assez imprévisible, alors que la demande d’énergie est constante avec des variations prévisibles (le soir entre 18 & 21h, en hivers plus qu’en été).
En France, la production d’énergie est essentiellement nucléaire, certes critiquable, mais elle ne produit pas de CO2.
En Allemagne (pays que les écologistes nous donnent en exemple pour sa transition énergétique), avec l’espoir de fermer des centrales nucléaires, des milliers d’éoliennes ont été implantées. Mais l’énergie produite étant aléatoire et imprévisible, alors que la consommation est constante et plutôt prévisible, il a fallu construire d’autres centrales à charbon ou lignite, très polluantes par le CO2 et les particules qu’elles émettent. N’oublions pas que ce sont les émissions de CO2 qui sont essentiellement responsables du réchauffement climatique. Il se traduit en France par une fréquence et une amplitude plus importante de tempêtes, sécheresses, inondations, canicules …
Résultats (sources RTE) :
- La France, dont moins de 4% de l’électricité consommée provient de l’éolien, a émis en 2014 près de 19 millions de tonnes de CO2 avec l’ensemble de son parc de production d’électricité
- L’Allemagne, dont 13% de l’électricité provient de l’éolien (environ 3 fois plus qu’en France), a émis en 2014 près de 350 millions de tonnes de CO2 (18 fois plus qu’en France) avec l’ensemble de son parc de production d’électricité.
Conclusion : plus l’Allemagne s’est engagée dans la transition énergétique en augmentant le nombre de ses centrales éoliennes, plus elle a dû construire des centrales à charbon ou lignite, très polluantes, pour pallier les faiblesses de l’énergie éolienne (imprévisible, aléatoire et peu rentable).
Donc, NON, contrairement aux idées reçues, contrairement à ce que veulent nous faire croire certains écologistes ou les partis « verts », en y regardant de plus près, l’énergie éolienne, automatiquement liée à des centrales thermiques (charbon, lignite, gaz) entraîne de nouvelles pollutions (gaz à effet de serre et particules) :
Il n’est pas surprenant alors de constater que des pays qui ont une plus longue expérience que la France en matière d’énergies renouvelables, comme l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, le Canada, et de nombreux états américains, ont décidé de stopper le développement éolien terrien chez eux, soit en mettant en place des moratoires sur leur développement, soit en supprimant les subventions données aux promoteurs (ce qu’à fait l’Espagne en 2012, depuis les promoteurs n’ont plus construit de nouvelles centrales).
Pourquoi les éoliennes ne sont-elles pas bonnes pour l’environnement ?
En France, le ministère chargé de l’environnement prône l’arrêt du bétonnage des campagnes. Mais chaque éolienne nécessite un socle en béton armé d’environ 1500 tonnes. Il restera ad vitam aeternam dans le sol, puisque le démantèlement obligatoire ne concerne que les parties visibles. Il déviera pour toujours les infiltrations d’eau et nos sources. Si une nouvelle éolienne est mise en place lorsque la première arrive en fin de vie, un autre socle en béton sera construit à côté pour supporter une éolienne plus haute et plus puissante. Le socle en béton armé finit par se désagréger, il libère alors une quantité de produits toxiques dans le sol (notamment de l’arsénique qui se retrouve tôt ou tard dans les nappes phréatiques).
En France, le ministère chargé de l’environnement prône la préservation de la biodiversité. Mais toutes les grandes associations écologiques (y compris la LPO – Ligue de Protection des Oiseaux – pourtant très proéolienne) reconnaissent que les centrales éoliennes tuent plusieurs milliers d’oiseaux et de chauve-souris chaque année et qu’elles font fuir la faune sauvage.
Les éoliennes sont donc nuisibles à notre environnement
Parce que les éoliennes ne sont pas efficaces, parce que l’énergie qu’elles produisent coûte très cher aux Français, parce qu’elles entraînent un surplus de gaz à effet de serre nuisible au climat de la planète, parce qu’elles sont nuisibles à notre environnement :
Les éoliennes ne sont pas une solution écologique